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MYOFIBRILLE : C’est l’unité contractile du muscle. Elle a une structure cylindrique formée de filaments appelés sarcomères, qui garnissent les fibres musculaires. Elle est reliée à la membrane plasmique de la cellule musculaire par des filaments qui permettent à celle-ci de se contracter et de se décontracter sans se rompre, elle assure donc l’élasticité de la cellule musculaire.
Muscle strié : Un muscle strié est un tissu musculaire dans lequel on peut observer la présence de stries au microscope, c’est-à-dire une organisation régulière des filaments le constituant.
Le système nerveux somatique : c’est la partie du système nerveux périphérique associée au contrôle volontaire des mouvements du corps grâce aux muscles squelettiques.
CELLULES : La cellule est l’unité de base de tout organisme vivant. Ses principaux constituants chimiques sont les minéraux, glucides, lipides protides qui vont d’une part composer sa structure (matière vivante) et d’autre part, assurer l’apport d’énergie.
Elle est soumise à des exigences qui lui permettent d’assurer son fonctionnement mais aussi de travailler pour d’autres cellules.
Elle doit par exemple synthétiser ses constituants (protéines de structure), se reproduire, et, en fonction du type de cellule dont il s’agit, effectuer diverses actions comme :
- fabriquer des produits (sécrétions glandulaires)
- conduire de l’information (cellules nerveuses)
- produire du mouvement (c’est le cas ici des fibres musculaires : les myocytes)
Plusieurs conditions, dites conditions nécessaires à la vie cellulaire, sont indispensables pour que les cellules puissent fonctionner normalement, il faut leur apporter constamment :
- matière et énergie (apport alimentaire)
- de l’eau
- de l’oxygène
- maintenir dans leur environnement une température de 37°C et une acidité (pH) normale.
Le but de l’organisme est donc de créer, maintenir ou rétablir ces conditions de vie dans l’environnement proche de ses cellules (cf HOMEOSTASIE)
L’activité physique perturbe l’équilibre de ce milieu intérieur et gêne le fonctionnement des cellules musculaires (augmentation de la chaleur, de l’acidité).
Il faudra donc veiller à interrompre un exercice qui dépasse les limites physiologiques tolérables, car il pourrait s’avérer dangereux pour l’organisme.
HOMEOSTASIE : il s'agit de l'ensemble des facteurs permettant la vie, à condition qu'ils soient équilibrés dans l'organisme. Parmi ces facteurs, il y a l'acidité, la température, la pression artérielle, la présence d'oxygène...
METABOLISME : C’est l’ensemble des réactions qui se déroulent au sein d’un être vivant pour lui permettre de se maintenir en vie, de se reproduire, de se développer. Certaines de ces réactions chimiques se déroulent en dehors des cellules de l’organisme (digestion), mais la plupart se déroulent au sein des cellules elles-mêmes (respiration cellulaire).
COMBURANT : C'est un corps chimique qui permet la combustion d’un combustible. Exemple : le dioxygène prélevé dans l’air par les poumons permet la combustion des sucres issus de l’alimentation.
SUBSTRAT : C’est une molécule utilisée comme produit de départ lors d’une réaction chimique, ici ce sont essentiellement les glucides, les lipides et accessoirement les protides. C’est la substance qui réagit avec un réactif pour former un produit :
Substrat + Réactif --> Produit
Mitochondrie : C’est un organite dans une cellule eucaryote dont le rôle physiologique est primordial : c’est à l’intérieur des mitochondries que l’énergie fournie par les substrats organiques est récupérée sous forme d’ATP.
La récupération active : La récupération active (aussi appelée "décrassage") consiste à maintenir l’exercice à faible intensité (minimum 15 minutes) à la suite d’un effort important afin de rembourses les dettes d'oxygène contractées pendant un effort anaérobie ou encore pour éliminer l'acide lactique.
Inertie : L’inertie d’un corps est sa résistance à une variation de vitesse. L’inertie est fonction de la masse du corps : plus celle-ci est grande, plus la force requise pour modifier son mouvement sera importante.
VO2 max : Le volume maximal d’oxygène, ou VO2 max, correspond à la quantité maximale d’oxygène consommée durant une minute par l’organisme lors de l’exercice. Le délai d’intervention de la filière aérobie étant plutôt long, on atteindra le VO2 max que pour des exercices dépassant au moins deux minutes. ? pour de plus amples informations, consulter la partie consacrée au VO2 max.
Enzyme : c’est une macromolécule d’origine protéique, elle facilite les réactions biochimiques sans en modifier les produits, son rôle et d'accélérer ou de ralentir une réaction chimique en fonction des besoins de l'organisme (par exemple au cours d'un effort physique intense les muscles ont besoin de plus d'ATP donc plusieurs enzymes vont intervenir afin d'augmenter la cadence de dégradation du glycogène).
Pour fonctionner correctement les enzymes ont besoin de :
- coenzymes
- D'une bonne acidité du milieu, c'est à dire d'un pH normal (voir notion d'homéostasie) car si l'acidité augmente trop au niveau de la fibre musculaire l'activité des enzymes diminue ce qui entraîne l'apparition de la fatigue voire de l'épuisement.
- D'une bonne température, car si celle-ci augmente trop au niveau de la fibre musculaire l'activité des enzymes diminuera de même.
Coenzyme : Les coenzymes sont indispensables à l’activité de l’enzyme, ce sont des molécules organiques de petite taille et de nature non protéique. Chez l’Homme, elles doivent être apportées par l’alimentation.
Décarboxylase : C’est une enzyme réalisant une transformation chimique qui aboutit à la perte d’un groupe carboxyle (COOH-), qu’on appelle décarboxylation.
Déshydrogénase : c’est une enzyme qui oxyde un substrat par le transfert d’un ou plusieurs ions H+.
Seuil anaérobie : Lorsque l’exercice commence à augmenter d’intensité, on va entrer dans une phase de changement de filière énergétique. Ce passage d’une filière a une autre est très souple, ces filières permettant la synthèse d’ATP ne se succédant pas strictement.
La filière anaérobie lactique intervient bien avant que l’individu soit à pleine puissance de la filière aérobie (soit vers VO2 max). L’intervention de la filière anaérobie lactique provoque l’apparition d’acide lactique, qui va donc réduire radicalement la durée de l’effort qui aurait été théoriquement illimité en filière aérobie.
Le début de la superposition de ces deux filières s’appelle donc le seuil anaérobie. Il se situe à environ 80% de la fréquence cardiaque maximale d’un individu.
Dette d’oxygène : Au début de l'effort le pratiquant peut contracter un déficit d’oxygène qui est dû à l’inertie de la filière aérobie ; mais aussi au cours de l'effort anaérobie, qui ne correspond pas au fonctionnement normal de l’organisme (aérobie), ainsi l’utilisation de la filière anaérobie crée une dette d’oxygène (l’organisme continue à fonctionner quelques minutes malgré l’absence d’oxygène) qui devra ensuite être remboursée par la filière aérobie, c’est-à-dire en continuant l’effort mais à faible intensité, ou après l’exercice durant la phase de récupération active.
Acide lactique : C’est un acide organique, il est présent dans le lait, le vin, certains fruits. Il s’agit du produit clé de la production d’énergie dans les muscles.
C’est un déchet produit lors de la filière anaérobie lactique qui a pour effet de réduire la durée d’un effort intensif en provoquant une sensation de fatigue. Il participe à "l’intoxication du muscle" car il est sécrété conjointement avec des ions H+, qui participent à l’acidose musculaire. Il pourra être naturellement éliminé en réduisant l’intensité de l’effort, en travaillant la filière aérobie donc, durant une phase de récupération active.
L’acide lactique disparaît environ une heure après l’effort, soit bien avant l’apparition des courbatures, il n’est donc pas responsable de celles-ci.
Le lactate est un sel de cet acide, l’acide lactique se transforme en ion lactate lorsqu’il perd un ion H+.
Acidose musculaire : il s’agit d’un trouble acido-basique du corps, c’est-à-dire que l’acidité du sang augmente, et donc le pH devient inférieur à la normale, cet état se produit lorsque l’on a une concentration élevée en ions H+ dans le sang. Ces ions H+ sont secrétés conjointement à l’acide lactique et ont pour effet de ralentir voire de stopper l’activité musculaire du fait de cette augmentation de l’acidité (cf homéostasie anormale)
Adénosine di-phosphate (ADP) : il s’agit d’un nucléotide, sa formule chimique brute est C10H15N5O10P2. C’est un réactif dans les réactions aérobies dans le but de synthétiser l’ATP et ainsi produire de l’énergie utilisable par les cellules. Il est stocké dans l’ensemble de notre organisme, notamment dans les plaquettes sanguines.
Phosphate inorganique (Pi) : appelé aussi acide phosphorique, de formule chimique brute H3PO4 il intervient dabs de nombreuses voies métaboliques, notamment pour la synthèse de l’ATP, où il se combine avec deux molécules d’ADP afin de synthétiser l’ATP.
Acide pyruvique : il s’agit d’un composé chimique de formule brute C3H4O3. Sa base conjuguée est l’anion pyruvate, qui est le produit final de la dégradation du glucose et le substrat de la fermentation lactique en conditions anaérobie.
Créatine phosphate : (phosphocréatine) c’est une molécule riche en énergie, elle est utilisée dans les muscles afin de régénérer l’ATP à l’aide de l’ADP à partir de 2 à 5 secondes après un effort très intense.
L’organisme humain en contient environ 120 grammes, mais on en trouve naturellement dans l’alimentation comme par exemple les viandes, les volailles, les poissons.
L’alimentation apporte 1 à 2 grammes par jour de cette molécule, le reste étant produit par le corps suivant les besoins.
VASOCONSTRICTION : il s'agit d'une réduction de la section d'un vaisseau sanguin par l'action de muscles lisses situés dans ses parois.
Rayon X : Le rayon X est un rayonnement électromagnétique composé de photons de 5 picomètres à 10 nanomètres. Ils ont été découverts par le physicien Wilhelm Rüntgen. Ils sont couramment utilisés dans l’imagerie médicale.
Lésions musculaires : une lésion est un terme médical utilisé pour désigner tout tissu biologique se trouvant dans un état anormal. C'est le cas ici avec les lésions musculaires, c'est à dire pour les cas dans lesquels le muscle ou la fibre musculaire se trouve dans un état anormal. On distingue ici plusieurs types de lésions (nous les traitons dans l'ordre suivant : du moins grave au plus grave) :
- les courbatures
- les contractures
- les crampes
- les élongations
- les déchirures (claquages)
- les ruptures musculaires
Myorelaxant : c’est un médicament dont l’effet est de décontracter les muscles.
Antalgique : c’est un médicament dont le but est de traiter la douleur, en effet, il permet au patient sous antalgiques de voir les effets de la douleur amoindris voire inexistants.
Le système musculo-squelettique : appelé aussi système locomoteur, il remplit deux fonctions essentielles :
- Il est responsable du soutien, c’est-à-dire que si nous n’avions pas de squelette, nous serions des invertébrés comme des vers de terre par exemple, et nous serions incapables de rester debout, et nous devrions ramper pour nous déplacer.
- Il permet les déplacements, l’action conjointe des muscles et des articulations nous permet en effet de réaliser une multitude de mouvements.
Equilibre osmotique : c’est lorsque l’équilibre de concentrations en ions de part et d’autre de la membrane d’une cellule est atteint. C’est-à-dire lorsque la concentration en ions Na+ et en ions K+ s’équilibre dans les milieux intracellulaire (c’est-à-dire à l’intérieur de la membrane de la cellule) et extracellulaire (c’est-à-dire à l’extérieur de la membrane de la cellule).
Ecchymose : c’est un terme médical désignant un "bleu". En l’absence de traumatisme, une ecchymose peut aussi apparaître comme un trouble de la coagulation du sang.
Traumatisme : c’est un ensemble de lésions locales (blessures) provoquées par un agent extérieur. (impact physique ou mécanique)
Bénigne : on dit qu’une entorse par exemple est bénigne si elle n’impose quasiment aucune souffrance, qui n’est pas très grave, et dont la guérison sera simple.
Strapping : c’est un moyen de contention plus ou moins souple, souvent adhésif, fait à partir d’un entrecroisement de bandes. Cet entrecroisement est fait dans un sens précis, qui va limiter le mouvement dangereux pour la blessure considérée.
Oedème : il correspond au gonflement d’un organe ou d’un tissu à cause d’une accumulation de liquides dans le milieu interstitiel. (c’est-à-dire entre les capillaires sanguins et les cellules)
Calcifié : c’est lorsque du calcium provenant par exemple des os s’est infiltré dans les tissus (ici les tendons) où il ne devrait normalement pas être présent.
Varices : ce sont des dilatations permanentes des veines, entravant alors le retour du sang vers le coeur. Elles se développent le plus souvent sur les membres inférieurs (jambes, cuisses)
Echo-doppler : une échographie doppler est une technique d’imagerie médicale utilisée dans le but d’explorer les vaisseaux sanguins, leur paroi et leur flux.
C’est l’association de la technique d’échographie qui consiste à, une fois l’application d’un gel spécial sur la peau, d’utiliser une sonde émettant des ultrasons, qui permet alors de visualiser des tissus, des organes, ou dans notre cas des vaisseaux sanguins ainsi que la technique du doppler qui permet, par le biais de ces ultrasons, d’étudier la vitesse et la direction des flux sanguins dans les vaisseaux.
L’écho doppler permet de transcrire sur un écran les vaisseaux sanguins en noir et blancs et les flux sanguins suivants un code couleur précis.
Cette technique est sans danger pour le patient et est fréquemment réalisée, notamment pour l’artère du cou, ainsi que l'artère aorte mais aussi des artères et des veines des membres inférieurs.
Drainage lymphatique : il s’agit d’un massage doux dont le but est d’aider la lymphe à circuler et ainsi de favoriser les processus chimiques, la régénération des cellules et d’activer le processus immunitaire.
Thermothérapie : c’est une technique médicale qui consiste à appliquer de la chaleur sur une zone précise du corps d’un individu. Elle permet de dilater les vaisseaux sanguins et ainsi aider la guérison des tissus abîmés, elle diminue la douleur en augmentant la souplesse de la zone en question. Elle se pratique avec deux types de chaleur : la chaleur dite "sèche" (coussins chauffants, saunas), et la chaleur dite "humide" (bains chauds).
Cryothérapie : c’est une technique médicale qui consiste à appliquer du froid sur une zone précise du corps d’un individu. Elle permet de réduire le calibre des vaisseaux, de soulager la douleur, de diminuer les oedèmes et de résorber les hématomes plus rapidement. Elle est utilisée pour calmer des douleurs telles que les entorses, les tendinites, les claquages. Elle est utilisée à l’aide d’une poche de glace ou encore avec un vaporisateur de liquide froid.