LES CONSEQUENCES DE L'ACTIVITE PHYSIQUE SUR LE CORPS DE L'INDIVIDU

• ASPECTS NEGATIFS DES CONSEQUENCES DE L'ACTIVITE PHYSIQUE

                 ➔  1) Les courbatures

                 ➔  2) Les contractures musculaires

                 ➔  3) Les crampes

                 ➔ 4)  Les élongations

                 ➔ 5) Les déchirures musculaires

                 ➔ 6) Les ruptures musculaires

                 ➔ 7) Les entorses

                 ➔ 8) Les fractures

                 ➔ 9) Les tendinites

                 ➔ 10) Les ruptures des ligaments

                 ➔ Autres effets négatifs : Les points de côté ; L'insuffisance veineuse

                 ➔ Les techniques de soins et d'imagerie médicale : La kinésithérapie, L'ostéopathie, La radiographie, L'échographie, le scanner, L'IRM.

              

 

 

ASPECTS NEGATIFS

 

Dans un premier temps, nous allons porter notre étude sur les aspects négatifs de la pratique d'une activité physique.

 

Sans lésion anatomique
Avec lésion anatomique
1) Les courbatures 4) Stade I : Les élongations

2) Les contractures

5) Stade II : Les déchirures
3) Les crampes 6) Stade III : Les ruptures musculaires

 

 

Problèmes osseux
Problèmes aux tendons/ligaments

 

 

Effets sur le corps Traitements envisageables
Techniques d'imagerie médicale :

 

 


1) Les courbatures

Définition

Généralement sans gravité, les courbatures sont des douleurs musculaires consécutives à un effort important.


Elles se font le plus ressentir 12 à 48 heures après l'effort et peuvent durer environ 5 à 7 jours.

Leur durée et leur intensité varient en fonction de l'effort produit. Par exemple, après un marathon, la plupart des participants auront mal aux jambes pendant au moins deux jours.

La condition physique de la personne et son habitude à un type d'effort ou mouvement particulier est également un facteur important.

Ainsi, un alpiniste entraîné aura moins de courbatures qu'un touriste pour la même randonnée. De même, un bodybuilder habitué à travailler un muscle par certains mouvements aura des courbatures s'il travaille ce même muscle par le biais d'un mouvement nouveau.

 

 

Causes

Les causes sont les suivantes :

  • des petits épanchements de sang provoqués par rupture des capillaires sanguins.

    Composition d'un muscle, les faisceaux de fibres ici représentées peuvent être victimes de mini-déchirures


  • des micro-traumatismes entraînant une lésion des cellules musculaires. Les gaines qui entourent les faisceaux de fibres comme une fine peau peuvent être soumises à de minuscules déchirures.
    Tout rentre dans l'ordre rapidement avec le repos et les cicatrices sont indolores.





  • Une acidose des muscles provoquée par les ions H+, déchet rejeté par l’organisme en même temps que le lactate lors d’efforts intenses (anaérobie lactique).
    Beaucoup de réactions produisent des ions H+
    dans l’organisme. La réaction qui produit du lactate et des ions H+ participe un peu à l’acidose musculaire, ce n’est pas le lactate en lui-même qui y participe.





    L’acide lactique n'est pas responsable des courbatures
    , contrairement à ce qui est souvent expliqué : ce dernier disparaît environ une heure après l'effort, soit bien avant l'apparition des courbatures.



Il n’est donc pas responsable des dommages infligés aux fibres musculaires et donc pas des courbatures, d’autant plus que les contractions musculaires de type excentrique (c’est-à-dire celles qui occasionnent le plus de courbatures ; voir image ci-contre) sont accompagnées d’une production d’acide lactique quasi nulle.



Autres causes : Les courbatures peuvent aussi être dues à une infection virale : une grippe, une hépatite…

 

Conseils & Traitements

Bien qu'il ne soit pas possible d'éviter totalement les courbatures, leur intensité et leur durée peuvent être réduites par quelques actions comme :

  • s'échauffer avant un effort

  • boire de l'eau avant, pendant, et surtout après l'effort (pendant 24 heures)

  • modérer ses efforts en fonction de son entraînement

  • la chaleur favorise la récupération physique (crème chauffante, bain chaud...)

  • aller courir quelques minutes (récupération active)

  • immerger les membres sollicités quelques minutes dans de l'eau très froide (moins de 15°C) après l'effort. (cryothérapie)

 






2) Les contractures musculaires


Définition

Une contracture est une contraction musculaire involontaire de plusieurs fibres musculaires au sein d'un même muscle ou d'un groupe de muscles. Sa durée est plutôt longue, elle est souvent douloureuse et normalement non associée à une lésion musculaire.


La contracture se produit le plus souvent au niveau des mollets, des cuisses, des fesses et du cou.


Elle se différencie de la crampe par sa durée plus prolongée.


Le muscle contracturé se raccourcit de façon prolongée, ce qui entraîne une douleur plus ou moins aigüe, et maintient une tension permanente sur ses tendons, ce qui peut entraîner des tendinites.


Si, malgré la contracture, le muscle continue à être sollicité, il peut se produire une élongation musculaire ou une déchirure musculaire.



Causes

Les contractures peuvent apparaître :

  • après un surentraînement sportif, une utilisation excessive du muscle ou encore du surmenage
  • par un mécanisme de défense lors d'un traumatisme, le réflexe de notre organisme est la compensation musculaire suite à la douleur, avec contracture musculaire afin de bloquer la zone traumatisée. (exemple : torticolis, lumbago)

  • secondairement à une lésion musculaire comme une élongation, un claquage ou déchirure ; dans ce cas le muscle va se contracter pour se protéger et éviter l'aggravation de la lésion.


Diagnostic

La contracture est facilement identifiable, car elle est dure et douloureuse, au toucher et à la palpation (on parle alors de point dur).

On peut sentir de véritables zones durcies sous forme de boules ou de cordes au sein du muscle. Le muscle est douloureux également lors de son étirement ou de la contraction volontaire.

 

 

Conseils & Traitements

Les traitements de la contracture sont les suivants :

  • arrêt de l'exercice musculaire, mise au repos

  • application de chaud sur la contracture

  • massage, kinésithérapie, étirements progressifs après quelques jours

  • traitement médical avec myorelaxants et/ou antalgiques.

 

 

 



 

3) Les crampes

 

Définition

Une crampe se caractérise par une contraction douloureuse et temporaire d’un muscle. Elle désigne un trouble du système musculo-squelettique

Les crampes surviennent plus souvent au niveau des fléchisseurs des bras ou des jambes.

C’est une contraction involontaire, passagère et douloureuse, visible et palpable, d’un seul muscle ou d'un faisceau de muscles qui se contractent ensemble (exemple : les muscles du mollet ou encore les muscles qui permettent le fléchissement de plusieurs doigts en même temps).

Elle survient brutalement ; elle est brève (quelques secondes voire quelques minutes) ; elle entraîne des difficultés de mouvement au niveau du groupe de muscles atteint.

Elle peut survenir au repos, parfois pendant le sommeil, mais aussi après une contraction volontaire d'un muscle.

La crampe nocturne, lorsqu’elles sont fréquentes, sont une source de fatigue car le sommeil est dégradé mais aussi de détresse et d'anxiété.

Elle survient le plus souvent spontanément, mais peut aussi survenir progressivement en étirant le muscle.


Causes

On distingue les crampes dites « essentielles » des crampes dites « secondaires », ici ce ne sont que les crampes essentielles qui vont nous intéresser, car elles sont consécutives à l’effort physique, tandis que les crampes secondaires touchent, elles, le domaine médical, et sont des effets secondaires de maladies, traitements.

Elles sont plus fréquentes chez le sportif et chez les personnes âgées mais peuvent survenir à tous âges, souvent au repos et la nuit.


Elles peuvent être très douloureuses, et peuvent perturber le sommeil. Elles sont sans gravité.

 

On distingue plusieurs causes qui peuvent parfois s’additionner comme :

  • La fatigue musculaire, chez le sportif ou la personne âgée, la crampe peut survenir pendant l’effort, comme par exemple une course cycliste, ou plusieurs heures après l’activité. Cela peut aussi être dû à une position inconfortable ou l’usage répété d’un muscle.

  • Des variations importantes de température.

  • La déshydratation

  • Un apport insuffisant en chlorure de sodium. (NaCl)



 

Conseils & Traitements

Les crampes dues à la chaleur ou à la déshydratation, peuvent être évitées ou neutralisées la plupart du temps par un rééquilibrage de l'équilibre osmotique, c'est-à-dire en buvant de l’eau salée (une demi-cuillère à café par litre de chlorure de sodium (NaCl), le sel de cuisine commun).

Les crampes musculaires peuvent être évitées par de simples gestes :

  • s'échauffer avant de pratiquer l'exercice physique

  • bien s'hydrater avant la pratique

 

 

 

 


 

4) Les élongations

 

Définition & Causes


L'élongation se manifeste par des micro-déchirures au sein des fibres musculaires.

Une sollicitation excessive du muscle qui a travaillé en limite d'étirement, c'est-à-dire que le muscle a dépassé ses possibilités normales d'élasticité.

Cet étirement anormal de la fibre musculaire provoque une réaction inflammatoire (douleur), mais pas de rupture de la fibre elle-même, à la différence du claquage.

Les muscles les plus touchés chez les sportifs sont la cuisse et le mollet.

Le principal signe d'une élongation est une douleur musculaire brutale mais modérée, au niveau de la jambe dans 95 % des cas, au cours d'une activité physique, ou parfois immédiatement après l'effort. La douleur disparaît généralement pendant le repos pour revenir au cours de l’exercice.


On peut remarquer l'absence d'ecchymose visible, le muscle n'est pas gonflé et il est plus ou moins dur et sensible au toucher.

La douleur est ressentie lors de la contraction du muscle, à l'étirement et à la palpation.

Il sera tout de même conseillé de faire vérifier la blessure auprès d’un médecin qui vérifiera alors s'il n'y a pas de claquage ou une lésion de type entorse ou tendinite. Si nécessaire, il fera faire une échographie afin de s'assurer qu'il n'y a pas d'hématome intramusculaire.

 

 

Conseils & Traitements


Pour traiter une élongation il faut :

  • appliquer de la glace, le plus vite possible sur la partie douloureuse, puis en appliquer sur la blessure 30 minutes matin et soir pendant 3 jours

  • consulter rapidement un médecin pour déterminer la gravité de la blessure.

  • se reposer pendant une durée d'au moins 10 à 15 jours.

  • Faire des exercices précis : par exemple s’allonger la jambe en l’air contre un mur.

  • Faire de la kinésithérapie.

  • Utiliser des sprays réfrigérants et la contention par bandes élastiques (méthode du strapping).

  • Parfois des anti-inflammatoires locaux ainsi que des antalgiques et des myorelaxants.

  • Des massages doux du muscle douloureux.

 


Les complications possibles sont la rupture musculaire partielle (claquages, déchirures), voire totale (rupture musculaire). Nous traiterons ces complications ci-après.

L'élongation est un avertissement et permet de comprendre que des erreurs sont commises, que ce soit au niveau de l’échauffement – qui doit être réalisé avec attention afin de bien préparer l’ensemble des muscles à l’effort plus ou moins intensif à venir – ou encore au niveau de l’entraînement, qui doit être régulier avec à chaque fois un effort progressif, mais aussi boire de l’eau avant, pendant et après l’effort.

Il ne faut pas oublier les « règles » fondamentales du sportif à savoir adapter son activité sportive à son âge, et éviter la pratique en cas de fatigue.

En respectant tout cela, on peut éviter une élongation mais aussi un autre accident musculaire qui pourrait être grave.

 

 

 

 


 

5) Les déchirures musculaires

 

Définition & Causes


Une déchirure musculaire, également appelée claquage se manifeste par une rupture de continuité des fibres musculaires composant le muscle.


Comme les fibres d'un tissu, elles se déchirent lors d'une sollicitation trop importante et brusque.


Elle survient la plupart du temps pendant un effort physique intense, elle provoque une douleur forte et par la même occasion une immobilisation.


Un hématome plus ou moins important peut se former suite à celle-ci. 

 





La déchirure musculaire va provoquer :

  • un craquement, un claquement pendant l'effort

  • une douleur vive et intense

  • une immobilisation brutale, un arrêt immédiat de l'effort. La personne concernée ne pourra alors pas utiliser le muscle ou la zone atteinte.

  • l'apparition d'un hématome au niveau de la zone de déchirure.


Diagnostic

Le diagnostic est assez facile à établir : l'effort physique intense est arrêté suite à la déchirure musculaire et l'examen clinique permet de mettre en évidence la douleur et l'impossibilité ou la difficulté à utiliser le muscle atteint.

Le diagnostic peut être confirmé par une échographie de la zone ou un scanner si besoin, mais c’est la plupart du temps inutile.

 

 

Conseils & Traitement

Le traitement de la déchirure musculaire sera le suivant :

  • un repos de plusieurs semaines avec arrêt total des activités physiques

  • à l’aide d’antalgiques

  • des séances de rééducation après guérison du muscle afin de recommencer à utiliser celui-ci en douceur.


    Une fois que le médecin a donné son accord, l'activité sportive pourra être reprise.

    Mais pour les athlètes de haut niveau, la reprise devra être progressive et demandera plus de temps, avant de reprendre la compétition de manière plus intensive.

Là aussi, le meilleur moyen d’éviter ce genre de lésion grave est de s’échauffer correctement avant l’activité physique, pour bien préparer le muscle à l’effort qu’il va fournir.

Mais il faut aussi maintenir une hygiène de vie optimale au quotidien : avoir une alimentation équilibrée, se reposer suffisamment, s’hydrater correctement.

Il faudra aussi songer à s’étirer de manière systématique après l’effort car cela permet de décontracter les muscles, qui seront ainsi bien préparés pour les séances futures.

 

 

 

 


 

6) Les ruptures musculaires

Définition & Causes

La rupture musculaire est la lésion musculaire la plus grave, plus grave encore que le claquage, puisque dans ce cas, le muscle est totalement rompu dans le sens de la largeur, les deux morceaux de muscles forment alors des boules sous la peau, avec un grand vide au milieu. Elle provoque une incapacité totale du muscle à fonctionner.

       - La douleur est très violente, très brutale, elle survient au cours d’un effort durant lequel le muscle a été mis brusquement sous forte tension.

- Les deux morceaux de muscles forment une boule dure et douloureuse sous la peau, laissant un creux visible et palpable entre elles.    


L’importance de la douleur entraîne l’arrêt immédiat de l’effort, c’est une pointe précisément localisée, elle se fait ressentir pendant l’effort (type accélération).

Une fois que les muscles ont refroidi on pourra ressentir une douleur semblable à un engourdissement du membre en question.

La douleur est perçue à la contraction, à l’étirement mais aussi à la palpation du muscle.

Il existe plusieurs causes aux ruptures musculaires :

  • Une contraction trop forte sur un muscle non échauffé

  • Un coup violent sur le muscle avec un objet dur (crampons, coup de genou)

  • Une mauvaise hygiène du sportif : élongations, déchirures mal soignées, mauvaise hydratation (qui entraîne la diminution de la souplesse musculaire).


Conseils & Traitements


 

Le diagnostic est établi par le médecin, normalement l’échographie n’est pas nécessaire, mais peut l’être dans certains cas. Il existe différents traitements pour la rupture musculaire:

  • Prendre des anti-inflammatoires et/ou des antalgiques


  • Utilisation de glace et sprays réfrigérants à appliquer sur la blessure


  • Compression par bandages serrés puis desserrés petit à petit.


  • Une rééducation après guérison de la rupture est indispensable, et aucune activité sportive ne pourra être envisagée pendant une période de 3 à 6 mois.


  • Intervention chirurgicale dans le but de consolider le muscle rompu, cette option n’est envisageable que dans certains cas, pour de graves lésions musculaires.


Ici aussi, le moyen d’éviter ce genre de lésion très grave, qui pourrait même compromettre l’avenir fonctionnel du muscle touché, est de bien s’échauffer (un muscle froid est un muscle fragile), de bien s’hydrater, et d’adapter l’effort en fonction de son âge et de ses possibilités, et surtout de s’étirer après l’effort pour assouplir le muscle et ainsi améliorer son élasticité pour lui permettre de lutter contre les blessures.

 

 

 

 

 


 

7) Les entorses

Définition & Causes

L'entorse est une lésion traumatique qui touche une articulation. Elle est responsable d'un étirement ou d'une rupture des ligaments.

Un mouvement brutal ou un traumatisme en est la cause. Il existe deux types d'entorses :

  • l'entorse dite bénigne que l’on appellera alors foulure avec les ligaments distendus mais sans rupture

  • l'entorse dite grave avec ligaments rompus ou arrachés.


Les causes de l’entorse sont l'entraînement excessif et la pratique de sports qui exposent particulièrement les articulations.

Plutôt douloureuse, elle guérit assez rapidement à condition que le traitement donné soit bien suivi.

Les plus fréquentes touchent la cheville, mais aussi les poignets, les doigts et les genoux.



Une entorse légère ou modérée (bénigne) se manifeste par :

  • une articulation traumatisée douloureuse

  • une difficulté à bouger l'articulation

  • un gonflement (œdème) localisé qui peut être immédiat ou qui peut parfois apparaitre parfois plusieurs heures après le traumatisme

  • un hématome, assez rarement


L'entorse grave entraîne les symptômes suivants :

  • une douleur violente immédiate au moment du traumatisme

  • l'impossibilité de bouger l'articulation sans douleur

  • un hématome, souvent

  • un œdème localisé apparaissant immédiatement après l'entorse

  • la perception d'un craquement, voire d'une déchirure lors du traumatisme.

 

Diagnostic

Le diagnostic se résume à l’examen clinique par le médecin, mais il faudra parfois avoir recours à la radiographie, qui permet de confirmer l’existence de l’entorse, mais aussi d’en déterminer la gravité.

L’examen
clinique étant la plupart du temps suffisant, cela suffit pour déterminer avec précision quel ligament est atteint.

La radiographie, elle, peut s’avérer intéressante pour confirmer en cas de doute l'absence de lésion osseuse, mais ne permet absolument pas de repérer une élongation ou une rupture des ligaments, car les rayons X ne permettent pas de les montrer.

 

Conseils & Traitements

Il est impératif de mettre au repos l’articulation touchée.

Le traitement médical est adapté en fonction du type d'entorse dont il s’agit, de sa gravité, mais aussi de sa localisation. Cela peut être :

  • une dispense de sport, et l’obligation de solliciter le moins possible l'articulation touchée

  • la prise d'antalgiques ou d'anti-inflammatoires

  • la mise en place d'un strapping, qui va permettre alors de protéger les ligaments touchés

  • une immobilisation par une attelle ou un plâtre

  • très rarement une intervention chirurgicale, en cas d'entorse grave

  • une rééducation progressive jusqu'à récupération complète.



Les entorses peuvent être évitées par des gestes simples qui concernent alors tous les types de public, que l’individu soit sportif ou non, ou qu’il soit un enfant, un adulte ou  une personne âgée.

Ces gestes simples sont les mêmes que ceux énoncés précédemment, c’est-à-dire un échauffement systématique avant l’effort, une hydratation régulière, mais aussi l’utilisation de chaussures adaptées aux types de sol sur lesquels l’effort devra s’effectuer, permettant ainsi de minimiser les chocs reçus, notamment dans le cas d’une entorse à la cheville.

 

 

 



 

8) Les fractures

Définition & Diagnostic

Radiographie d'une fracture ouverte de la jambe gauche

Une fracture est une lésion par rupture d’un os.

Elle survient notamment lors d’un choc ou d’une chute, la douleur est brusque et localisée. Elle provoque une impossibilité de réaliser certains mouvements.

Il peut se former un œdème, une angulation du membre, c’est-à-dire une fracture avec déplacement, ou un enfoncement, mais aussi un hématome.

Ces signes ne sont pas propres aux fractures et peuvent aussi indiquer la présence de problèmes articulaires comme une entorse (vue précédemment) ou une luxation.


L’examen clinique permet d’observer un déplacement ou un enfoncement mais l’examen principal de la fracture est la radiographie, qui permet de visualiser clairement la présence d’une fracture.



Mais elle peut passer à côté de certaines, principalement les fractures récentes et sans déplacement, on aura alors recours à d’autres techniques comme la scintigraphie ou le scanner.

 


Cas particulier de la fracture de fatigue : Définition & Causes

Ici nous allons particulièrement nous intéresser aux fractures dites « de fatigue » qui sont dues au stress, et qui surviennent fréquemment chez les personnes se trouvant en excellente condition physique.

Elles sont dites « incomplètes » car ne sont que de fines fissures d’un os.

Elles ont surtout lieu sur les os supportant le poids du corps, c’est-à-dire les os des membres inférieurs : le tibia, le péroné, les métatarses.

Elles posent donc un problème lors de la phase de guérison puisqu’il faut arrêter de mettre du poids sur les os précédemment mentionnés, on a donc recours à des béquilles par exemple, afin d’éviter des chocs.



Ce type de fracture est causé par un stress répété ou excessif, ne permettant pas ainsi aux ostéoblastes de réparer en temps voulu les dommages faits à l’os.

Les ostéoblastes sont situés à l’intérieur et à l’extérieur de l’os et sont présents dans le tissu osseux qui est en croissance ou en transformation, l’os subissant toute sa vie des modifications.

Ils participent donc à la partie minérale de l’os, en concentrant le calcium et le phosphate, qui se lient entre eux afin de former l’hydroxyapatite de formule chimique Ca10(PO4)6(OH)2, qui est le composant minéral principal des os.

Les ostéoblastes s’emmurent dans des couches de tissu osseux, et une fois emmurés ils sont alors appelés ostéocytes.

L’os adapte sa structure en fonction des contraintes auxquelles il est soumis, on peut donc dire qu’il est constamment remodelé, et ceci grâce aux ostéocytes travaillant conjointement avec les ostéoclastes, qui eux ont la faculté de résorber l’os.

La fracture de fatigue survient donc sur un os sain, elle peut survenir à cause :

  • d’un entraînement trop intensif, effectué trop rapidement, sans échauffement, et sur une surface dure comme du béton.

  • d’une grande fatigue musculaire : les muscles et les os servant d’absorbeurs de chocs, si les muscles deviennent fatigués alors le choc est répercuté sur les os.



Conseils & Traitements

Le traitement de ce type de fracture est simple :

  • Du repos, le temps de guérison varie de 4 à 8 semaines.

  • Un arrêt total de l’activité physique durant la phase de guérison.

  • On peut avoir recours à la stimulation électromagnétique des os afin de les aider à se reformer.

  • Porter des semelles amortissantes afin de diminuer les vibrations lors de la récupération.

  • Dans des cas graves, la chirurgie peut être nécessaire, augmentant ainsi le temps de guérison à 6 mois.

 

Pour éviter ce genre de fracture, il faudra voir à diminuer son stress mais aussi à avoir recours à des suppléments alimentaires de calcium et de vitamine D afin de permettre un meilleur développement des os.

 

 

 

 


 

9) Les tendinites

 

Définition & Causes

La tendinite est une inflammation du tendon. Les tendinites les plus fréquentes touchent :

  • Les tendons du poignet

  • Les tendons du coude

  • Les tendons des épaules

  • Le tendon d’Achille (cheville)

  • Les tendons des biceps (bras)

  • Les tendons des genoux



Les causes de la tendinite peuvent être :

  • Le surmenage, par exemple un travailleur manuel, ou un travailleur à la chaîne

  • Les efforts intenses et répétés, par exemple un sportif ou un musicien

  • L’usure des tendons, c’est le cas notamment chez les personnes âgées

  • Certains médicaments, ayant pour effet secondaire de fragiliser les tendons

La tendinite se manifeste le plus souvent par des douleurs vives lors de certains mouvements, mais aussi par une peau qui enfle et qui devient rouge à l’endroit de l’inflammation, de plus, une douleur peut être ressentie lors de la palpation de la zone concernée.

 

 

Diagnostic

Le diagnostic de la tendinite se fait par examen clinique, les signes précédemment énoncés sont relevés par le médecin.

Dans certains cas plutôt rares, une radiographie est pratiquée, mais l’inconvénient alors rencontré est que les rayons X ne permettent pas de visualiser les tendons, sauf s’ils sont calcifiés.

De même, si les douleurs persistent, une échographie peut être réalisée afin de déterminer si le patient n’est pas atteint d’une rupture tendineuse.

 

 

Conseils & Traitements

Le traitement de la tendinite nécessite le repos du tendon concerné et donc par la même occasion l’arrêt de la sollicitation du muscle en question.

De plus l’application de froid à l’endroit de l’inflammation permet de soulager le patient, de même que les anti-inflammatoires ou antalgiques.

La kinésithérapie peut aussi être envisagée, et une immobilisation par une attelle et des béquilles avant de se rendre aux soins permet d’éviter au tendon fragilisé des chocs supplémentaires mis aussi d’accélérer son rétablissement.


Il est conseillé pour éviter les tendinites d’échauffer longtemps les zones dites « à risques » que nous avons citées précédemment, avant de solliciter les tendons de manière plus intensive.


De plus, il est recommandé de s’étirer après l’effort mais aussi d’éviter les mouvements jugés trop répétitifs.

 

 

 

 


 

10) Les ruptures des ligaments

Définition & Causes

Les ligaments ont pour rôle d’unir et de maintenir les os entre eux. Ce sont des bandes de tissu très résistantes, mais peu élastiques.

Une rupture des ligaments a lieu :

  • lorsqu’un mouvement articulaire brutal dépasse les limites de l’amplitude ce celle-ci, alors le ligament ne parvient pas à retenir l’articulation

  • lorsque le manque d’élasticité du ligament amène sa déchirure, voire sa rupture complète
Les ruptures des ligaments les plus fréquentes sont celles de la cheville mais aussi du genou, que l’on appelle alors rupture du ligament croisé antérieur et rupture du ligament croisé postérieur, ils sont essentiels à la stabilité du genou.


La rupture des ligaments est due à une forte sollicitation des ligaments, les différentes causes de cette blessure sont :
  • un mouvement articulaire involontaire violent, comme par exemple le pied qui se tord en glissant sur le trottoir.

  • un mouvement articulaire volontaire, mais mal conduit, par exemple une brusque prise d’appui dans un sport nécessitant de nombreux changements de direction, c’est le cas par exemple du football, du basket-ball, du ski, du rugby…

  • un choc sur une articulation fragilisée par des entorses antérieures


Lors du traumatisme, une très forte douleur se manifeste, on ressent une sensation de craquement ou de déchirure. D’autres symptômes se manifestent alors :

  • un gonflement très important (œdème)

  • une instabilité de l’articulation, le ligament jouant le rôle de stabilisateur de celle-ci

  • un hématome

 

 

Diagnostic

Il est conseillé de consulter un médecin immédiatement après la blessure, car il faut établir le diagnostic rapidement afin d’éviter des complications.

Dans un premier temps, le médecin qui examine le patient doit procéder à un examen clinique, en observant avec attention la mobilité de l’articulation touchée.

Par la suite il faudra réaliser des examens médicaux complémentaires afin de confirmer le diagnostic et de déterminer la gravité de la blessure.

On aura alors recours à la radiographie, à l’IRM, à l’arthroscopie et, dans certains cas, à l’échographie.

 

 

Conseils & Traitements

Le traitement d'une rupture des ligaments dépend du patient et de la gravité de la blessure.

Il y a donc deux façons de traiter une telle blessure, la première est l’intervention chirurgicale de réparation du ligament qui est recommandée dans le cas où le patient est jeune, que c’est un sportif de haut niveau ou alors dont le métier nécessite une bonne condition physique.

La deuxième façon de traiter la rupture des ligaments est valable pour les autres cas, le traitement se résume alors :

  • à la mise au repos durant 4 à 6 mois

  • à la prise d’antalgiques et/ou d’anti-inflammatoires contre la douleur

  • à des séances de rééducation progressives


La rupture des ligaments a des conséquences très lourdes pour l’individu blessé, en effet le sportif de haut niveau par exemple se verra cesser toute activité durant de longs mois, dans les plus graves cas le sportif est dans l’obligation de mettre un terme à sa carrière.


Ce n’est donc pas une blessure anodine, seuls des exercices ciblés sont recommandés afin d’habituer les ligaments à certains chocs, ce sont des exercices de flexion et d’extension des membres inférieurs.

 

 

 

 


 

11) Les points de côté

 

Définition & Causes

Les points de côtés surviennent la plupart du temps à l’effort, il s’agit d’une douleur abdominale apparaissant sur le côté du corps, on ressent alors une pointe de douleur au niveau des côtes.

Ses causes sont assez méconnues, les principales hypothèses avancées à ce jour sont :

  • Une crampe musculaire au niveau du diaphragme qui est due à un défaut d’oxygénation pendant l’effort

  • Une douleur due au contact des organes abdominaux, qui sont le foie, l’estomac et la rate, sur les ligaments les liant au diaphragme

  • Des douleurs musculaires provoquées par la diminution de l’oxygénation des muscles par rapport au tube digestif après le repas. (action des capillaires sanguins)

  • La pression des gaz issus de la fermentation dans le tube digestif

 

 

Comment l'éviter ? Comment le faire passer ?

Un point de côté se manifeste surtout lors d’une course, lorsque l’on respire mal, pour l’éviter, il faut contrôler sa respiration, trouver un rythme d’inspirations et d’expirations régulier, par exemple faire deux foulées, inspirer, faire deux foulées, expirer…etc…

Cela permet d’éviter non seulement les points de côté mais aussi les crampes et autres sensations d’essoufflements.

Le moyen de faire passer le point de côté est de respirer plus lentement, en gonflant le thorax et en relâchant le plus possible le bas du ventre.

En appliquant ces méthodes, le point de côté passe au bout de quelques secondes, voire quelques minutes.

 

 

 

 


 

12) Insuffisance veineuse

 

Définition & Causes

L'insuffisance veineuse se manifeste par un mauvais retour veineux  c’est-à-dire que le sang a des difficultés à repartir par exemple des jambes vers le cœur.

Le rôle des valvules des veines est d’empêcher le reflux au niveau des parties les plus éloignées du cœur mais elles perdent en efficacité.

Cette insuffisance des valvules couplée à l’augmentation de la pression de sang au niveau des vaisseaux sanguins entraîne alors une stagnation du sang au niveau des membres inférieurs, ce qui provoque des douleurs.

La plupart des individus concernés par l’insuffisance veineuse sont les femmes, mais les hommes ne sont pas pour autant épargnés.

Ce sont des problèmes de plus en plus fréquents et qui s’accroissent avec l’âge.


L’insuffisance veineuse se manifeste de plusieurs façons :

  • Une sensation de « jambes lourdes » apparaissant surtout en fin de journée.

  • Des œdèmes aux jambes surtout au niveau des chevilles et des mollets

  • Des fourmillements voire des sensations

  • L’apparition de crampes musculaires

  • L’apparition de varices visibles


Mais il peut s’avérer que certaines insuffisances veineuses ne présentent aucun symptôme.

 

 

Diagnostic

Le diagnostic effectué par le médecin est orienté par un interrogatoire précis du patient.

De plus, le médecin peut passer à l’examen clinique, en inspectant les jambes afin de rechercher des varices éventuelles et en testant la tonicité des veines.

On peut aussi avoir recours à l’écho-doppler veineux, principal examen médical permettant de diagnostiquer une insuffisance veineuse.

Cet examen utilise la technique de l’échographie, en se munissant d’une sonde émettant des ultrasons, associée à un examen doppler permettant d’étudier les flux sanguins.

 

 

Conseils & Traitements

Les traitements de l'insuffisance veineuse sont les suivants :

  • Il est conseillé de porter des bas de contention (image ci-contre)

  • On peut procéder à des drainages lymphatiques de manière régulière afin de lutter contre les œdèmes et la sensation de jambes lourdes

  • Dans certains cas on peut réaliser un traitement par sclérothérapie,  qui consiste à injecter un produit qui va permettre l’apparition d’un caillot dans la veine défectueuse


Pour éviter l’insuffisance veineuse il est conseillé de :

  • Pratiquer une activité sportive dite « douce », par exemple du vélo, de la marche…

  • Surélever pendant la nuit les membres inférieurs

  • Arrêter de croiser les jambes lorsque l’on se trouve en position assise

  • Eviter l'exposition systématique à la chaleur, en arrêtant par exemple le chauffage au sol…

 

 

 



Nous allons maintenant nous attarder sur les différents moyens de traiter et de mettre en évidence la plupart des aspects négatifs des conséquences de la pratique d'une activité physique que nous avons énoncé précédemment.

Ici nous traiterons la kinésithérapie, puis l'ostéopathie avant de nous consacrer aux différentes techniques d'imagerie médicale à savoir la radiographie, l'échographie, le scanner et l'IRM.

 


 

13) La kinésithérapie


La kinésithérapie signifie le traitement par le mouvement.

Elle permet de rendre au corps une fonction qui s’était altérée par exemple grâce à la rééducation, par des massages et des exercices précis.

Elle agit à la fois au niveau musculaire mais aussi au niveau articulaire.

La masso-kinésithérapie, c’est-à-dire la thérapie de la gestuelle humaine, est le massage, dans le but de parvenir à solliciter des tissus que ce soit des muscles ou des tendons du patient par différentes techniques manuelles.


La kinésithérapie peut utiliser les ultrasons pour soulager les douleurs articulaires






La kinésithérapie utilise différents moyens physiques comme par exemple :

  • la chaleur, comme par exemple la thermothérapie pour les douleurs dorsales

  • le froid, comme par exemple la cryothérapie

  • des courants électriques, par le biais de l’électrothérapie, qui consiste à appliquer un courant électrique de faible intensité par exemple dans le but de dilater les vaisseaux sanguins, dans le cas de problèmes de circulation sanguine ou encore dans le but de stimuler les neurones et les fibres musculaires pour que le corps puisse lutter contre les douleurs, dans les cas des maladies articulaires ou musculaires

  • des ultrasons comme par exemple un générateur qui permet grâce à la chaleur créée par de hautes fréquences, de diminuer les douleurs, de favoriser la circulation, ou de rendre des articulations moins raides, voir image ci-contre

  • des infrarouges, comme par exemple les lampes chauffantes infrarouges qui permettent de transmettre de la chaleur par rayonnement afin de favoriser la circulation sanguine et de soulager les douleurs articulaires


Cette profession permet la rééducation de quasiment toutes les maladies, notamment les pathologies liées à la pratique de l’activité physique.

 

 

 

 

 


 

14) L'ostéopathie


L’ostéopathie est une méthode de soins non conventionnelle basée sur le traitement et la prévention de beaucoup de troubles fonctionnels.

C’est une technique qui utilise la manipulation manuelle des os, des muscles et des articulations afin de préparer ou de traiter différents troubles musculo-squelettiques et les douleurs qui les accompagnent.

 

Ce sont surtout les sportifs professionnels qui s’intéressent à cette technique, car elle a de nombreux avantages, permettant d’avoir une action préventive sur tout trouble à venir, de traiter certains déséquilibres afin d’éviter toute blessure qui pourrait s’y apparenter.


Elle permet aussi au sportif d’être suivi par un membre du personnel médical et donc de soulager les douleurs ressenties, et ainsi améliorer ses performances.


Un sportif a donc tout à gagner en consultant ce type de thérapeute avant une compétition étant donné qu’il va pouvoir lui ajuster les différentes structures, lui permettre d’augmenter l’amplitude de ses mouvements mais aussi de fluidifier ses gestes.











 

15) La radiographie


La radiographie est un examen qui utilise les rayons X. Le principe consiste à afficher sur un film radiographique les différences de densité d’un organe, ainsi, le film sera plus ou moins noirci selon l’organe étudié.

Les os, eux, apparaîtront blancs, les tissus mous seront dans différents tons de gris et l’air sera noir.

Lors de la réalisation de l’examen on observera qu’il y a l’appareil de radiographie, composé d’un bras muni d’un tube à rayons X et d’une plaque contenant le film.

Le personnel médical sera séparé du reste de la pièce par le biais d’une vitre plombée protectrice où il pourra utiliser le pupitre de commande.

C’est un manipulateur radio ou un radiologue qui fait passer cet examen, c’est un examen très rapide qui ne dure que quelques minutes.

Il s’agit de se placer entre le tube à rayons X et la plaque contenant le film radiographique.

Ainsi, plusieurs clichés seront réalisés dans différentes positions, mais le plus souvent de face et de profil.



Les résultats de cet examen seront donnés dans un premier temps par le radiologue qui transmettra son compte rendu directement au médecin traitant, qui pourra ainsi donner la conduite à adopter à son patient.



Ainsi, des radiographies de l’ensemble du corps peuvent être réalisées, car elles permettent l’étude du squelette, des articulations, des poumons, de l’abdomen ainsi que des seins.



Elles sont très utiles pour le médecin traitant car elles lui permettent d’établir un diagnostic précis pour ainsi prodiguer le traitement adapté.



C’est un examen totalement indolore qui ne nécessite aucune préparation préalable, il n’y a pas besoin d’être à jeun.

Les risques sont assez faibles, du fait des très faibles doses de rayons X utilisées, mais il sera tout de même recommandé de prendre des précautions dans le cas d’une femme enceinte.

 

 



16) L'échographie


L’échographie est un examen médical qui permet l’étude de beaucoup d’organes comme par exemple le thyroïde, les ganglions, le foie, la rate, le pancréas, la vessie, les organes génitaux ainsi que les vaisseaux (artères, veines ; voir échographie doppler), les ligaments et le coeur.



Le principe de l’échographie est d’appliquer une sonde ressemblant à un stylo contre la peau au-dessus de l’organe que l’on veut étudier. Cette sonde émet des ultrasons qui traversent les tissus avant de lui être renvoyé sous forme d’écho.



Ce signal est recueilli puis analysé par un système informatique qui permet la transcription d’une image sur un écran vidéo.



L’appareil d’échographie s’appelle un échographe, il est composé de quatre éléments :

  • La sonde, qui est donc reliée à cet appareil par un câble.

  • Le système informatique, qui reçoit les données de la sonde

  • L’écran vidéo, où sont visionnées les images en direct

  • Le panneau de commande, doté de plusieurs touches et applications.


Echographie de l'abdomen

C’est un médecin échographiste qui pratique cet examen, durant lequel le patient se retrouve allongé sur une couchette, la plupart du temps sur le dos, un gel froid est alors appliqué sur la peau du patient afin d’améliorer le contact avec la sonde.



Celle-ci sera déplacée sur la région à examiner. C’est un examen qui dure 10 à 30 minutes, le médecin commentera les images transcrites directement au patient, puis le compte rendu de l’examen sera envoyé au médecin traitant.



C’est donc un examen plutôt rapide et totalement indolore, il coûte environ 46 €, ne nécessite aucune préparation particulière sauf dans certains cas où il faudra être à jeun (c’est le cas de l’échographie abdominale notamment), ou encore avoir la vessie pleine (échographie du petit bassin).



Les risques sont quasiment inexistants, car les ultrasons sont sans danger.

 

 

 



17) Le scanner


Voici par exemple un scanner du cerveau

Le scanner permet d’analyser le cerveau mais aussi la cage thoracique, l’abdomen ou encore les os. Il recherche des anomalies qui n’auraient pas pu être repérées sur une radiographie normale ou sur une échographie.


Le scanner appelé aussi tomodensitométrie est un examen utilisant les rayons X. Il s’agit de réaliser des images en coupes fines du corps de l’individu.


A la différence de la radiographie, le tube à rayons X ici utilisé n’est pas fixe, mais tourne autour du corps du patient, guidé par un système informatique qui permettra par la suite d’obtenir des images qui seront imprimées sur un film dans le but d’être étudiées.


Dans la majorité des cas, on utilisera un produit de contraste à base d’iode pour améliorer la qualité de ces images.






Lors de l’examen on remarquera :

  • La machine, composée d’un anneau à l’intérieur duquel se trouve le tube à rayons X et d’une couchette sur laquelle le patient sera allongé.


  • Le pupitre de commande séparé de la pièce par une vitre plombée, où se trouvera le personnel médical.


C’est un examen qui a l’avantage de donner des informations très précises, que l’on pourra découper en tranches ou bien reconstruire en trois dimensions.



C’est un médecin spécialiste en radiologie qui pratique cet examen, durant lequel le patient est donc allongé sur le dos sur la couchette, puis l’on injectera le produit de contraste avant de réaliser les clichés quelques instants plus tard.



Cet examen dure 15 à 30 minutes environ, les résultats sont donnés par le radiologue qui enverra le compte rendu directement au médecin traitant.

Il s’agit d’un examen rapide et indolore, qui ne nécessite aucune préparation particulière, sauf dans le cas d’un scanner abdominal où là aussi il faudra être à jeun, et dans le cas du scanner du petit bassin où il faudra avoir la vessie pleine.

Les risques de cet examen sont minimisés, du fait des très faibles doses de rayons X utilisées, il faudra tout de même prendre des précautions dans le cas des femmes enceintes.

 

 


18) L'IRM


L’IRM ou Imagerie par Résonance Magnétique étudie de manière précise de nombreux organes comme le cerveau, la colonne vertébrale ainsi que les tissus mous.

IRM de la colonne vertébrale

L’IRM s’avère très utile lorsqu’une analyse pointilleuse est nécessaire et que certaines lésions ne sont pas visibles sur les radiographies normales ou sur l’échographie ou le scanner.

Elle permet de faire des images en coupes dans différents plans afin de reconstruire en 3D la zone analysée.

Elle recherche entre autre des anomalies au niveau des vaisseaux sanguins ainsi que des lésions ligamentaires.

Elle utilise un champ magnétique, c’est-à-dire un aimant ainsi que des ondes radio. Il est nécessaire de préciser qu’aucune radiation ionisante n’est émise.

Le principe de cet examen est de réaliser des images précises du corps humain, ceci est possible grâce aux nombreux atomes d’hydrogène que le corps contient.

Lorsqu’ils sont placés dans un champ magnétique puissant, ces atomes d’hydrogène s’orientent dans la même direction et sont alors excités par des ondes radio durant une très courte période, ils sont mis en résonance.

Lorsque l’on arrive au terme de cette stimulation, les atomes sont en mesure de restituer l’énergie accumulée, tout en produisant un signal qui va alors être enregistré et traité sous forme d’image par le biais d’un système informatique.

Si l’on est amené à réaliser cet examen on remarquera la présence d’une machine composée d’un tunnel formé d’un aimant à l’intérieur duquel le lit d’examen va entrer ainsi d’un certain nombre d’antennes correspondant à la zone à étudier.

On trouvera de même un pupitre de commande, où le personnel médical sera séparé de cette machine par le biais d’une vitre protectrice.

Cet examen est réalisé par un médecin spécialiste en radiologie, il peut durer entre 30 minutes et une heure en fonction de l’organe à étudier. C’est donc un examen relativement long.

Les résultats sont donnés par le radiologue qui transmettra par la suite le compte rendu de l’examen au médecin traitant.

C’est un examen totalement indolore mais plutôt long et assez désagréable à cause du bruit répétitif à l’intérieur de l’appareil.



Les risques sont quasiment inexistants car le champ magnétique est sans danger.

Il faudra tout de même être vigilant et ne pas porter d’élément métallique tel un stimulateur cardiaque ou autre car cela s’avèrerait dangereux.

 


 

Ces techniques d’imagerie médicale servent à diagnostiquer des pathologies, elles sont couramment utilisées dans le sport, dans le cas d’une blessure, on aura recours à ces techniques de mise en évidence de la blessure.

 

 

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