Dans un premier temps, nous allons porter notre étude sur les aspects négatifs de la pratique d'une activité physique.
Nous allons tout d'abord traiter des différents inconvénients que peut avoir la pratique sur les muscles, que nous avons regroupés dans ce tableau récapitulatif qui regroupe l'ensemble des lésions musculaires :
Généralement sans gravité, les courbatures sont des douleurs musculaires consécutives à un effort important.
Elles se font le plus ressentir 12 à 48 heures après l'effort et peuvent durer environ 5 à 7 jours.
Leur durée et leur intensité varient en fonction de l'effort produit. Par exemple, après un marathon, la plupart des participants auront mal aux jambes pendant au moins deux jours.
La condition physique de la personne et son habitude à un type d'effort ou mouvement particulier est également un facteur important.
Ainsi, un alpiniste entraîné aura moins de courbatures qu'un touriste pour la même randonnée. De même, un bodybuilder habitué à travailler un muscle par certains mouvements aura des courbatures s'il travaille ce même muscle par le biais d'un mouvement nouveau.
Composition d'un muscle, les faisceaux de fibres ici représentées peuvent être victimes de mini-déchirures
des micro-traumatismes entraînant une lésion des cellules musculaires. Les gaines qui entourent les faisceaux de fibres comme une fine peau peuvent être soumises à de minuscules déchirures.
Tout rentre dans l'ordre rapidement avec le repos et les cicatrices sont indolores.
Une acidose des musclesprovoquée par les ions H+, déchet rejeté par l’organisme en même temps que le lactate lors d’efforts intenses (anaérobie lactique).
Beaucoup de réactions produisent des ions H+ dans l’organisme. La réaction qui produit du lactate et des ions H+ participe un peu à l’acidose musculaire, ce n’est pas le lactate en lui-même qui y participe.
L’acide lactique n'est pas responsable des courbatures, contrairement à ce qui est souvent expliqué : ce dernier disparaît environ une heure après l'effort, soit bien avant l'apparition des courbatures.
Il n’est donc pas responsable des dommages infligés aux fibres musculaires et donc pas des courbatures, d’autant plus que les contractions musculaires de type excentrique (c’est-à-dire celles qui occasionnent le plus de courbatures ; voir image ci-contre) sont accompagnées d’une production d’acide lactique quasi nulle.
Autres causes : Les courbatures peuvent aussi être dues à une infectionvirale : une grippe, une hépatite…
Conseils & Traitements
Bien qu'il ne soit pas possible d'éviter totalement les courbatures, leur intensité et leur durée peuvent être réduites parquelques actions comme :
s'échauffer avant un effort
boire de l'eau avant, pendant, et surtout après l'effort (pendant 24 heures)
modérer ses efforts en fonction de son entraînement
la chaleur favorise la récupération physique (crème chauffante, bain chaud...)
immerger les membres sollicités quelques minutes dans de l'eau très froide (moins de 15°C) après l'effort. (cryothérapie)
2) Les contractures musculaires
Définition
Une contracture est une contraction musculaire involontaire de plusieurs fibres musculaires au sein d'un même muscle ou d'un groupe de muscles. Sa durée est plutôt longue, elle est souvent douloureuse et normalement non associée à une lésion musculaire.
La contracture se produit le plus souvent au niveau des mollets, des cuisses, des fesses et du cou.
Elle se différencie de la crampe par sa durée plus prolongée.
Le muscle contracturé se raccourcit de façon prolongée, ce qui entraîne une douleur plus ou moins aigüe, et maintient une tension permanente sur ses tendons, ce qui peut entraîner des tendinites.
après un surentraînement sportif, une utilisation excessive du muscle ou encore du surmenage
par un mécanisme de défense lors d'un traumatisme, le réflexe de notre organisme est la compensation musculaire suite à la douleur, avec contracture musculaire afin de bloquer la zone traumatisée. (exemple : torticolis, lumbago)
La contracture est facilement identifiable, car elle est dure et douloureuse, au toucher et à la palpation (on parle alors de point dur).
On peut sentir de véritables zones durcies sous forme de boules ou de cordes au sein du muscle. Le muscle est douloureux également lors de son étirement ou de la contraction volontaire.
Conseils & Traitements
Les traitements de la contracture sont les suivants :
arrêt de l'exercice musculaire, mise au repos
application de chaud sur la contracture
massage, kinésithérapie, étirements progressifs après quelques jours
Une crampe se caractérise par une contraction douloureuse et temporaire d’un muscle. Elle désigne un trouble du système musculo-squelettique.
Les crampes surviennent plus souvent au niveau des fléchisseurs des bras ou des jambes.
C’est une contractioninvolontaire, passagère et douloureuse, visible et palpable, d’un seul muscle ou d'un faisceau de muscles qui se contractent ensemble (exemple : les muscles du mollet ou encore les muscles qui permettent le fléchissement de plusieurs doigts en même temps).
Elle survient brutalement ; elle est brève (quelques secondes voire quelques minutes) ; elle entraîne des difficultés de mouvement au niveau du groupe de muscles atteint.
Elle peut survenir aurepos, parfois pendant le sommeil, mais aussi après une contractionvolontaire d'un muscle.
La crampenocturne, lorsqu’elles sont fréquentes, sont une source de fatigue car le sommeil est dégradé mais aussi de détresse et d'anxiété.
Elle survient le plus souvent spontanément, mais peut aussi survenir progressivement en étirant le muscle.
Causes
On distingue les crampes dites « essentielles » des crampes dites « secondaires », ici ce ne sont que les crampesessentielles qui vont nous intéresser, car elles sont consécutives à l’effort physique, tandis que les crampes secondaires touchent, elles, le domaine médical, et sont des effets secondaires de maladies, traitements.
Elles sont plus fréquentes chez le sportif et chez les personnesâgées mais peuvent survenir à tous âges, souvent au repos et lanuit.
Elles peuvent être trèsdouloureuses, et peuvent perturber le sommeil. Elles sont sans gravité.
On distingue plusieurs causes qui peuvent parfois s’additionner comme :
La fatigue musculaire, chez le sportif ou la personne âgée, la crampe peut survenir pendant l’effort, comme par exemple une course cycliste, ou plusieurs heures après l’activité. Cela peut aussi être dû à une position inconfortable ou l’usage répété d’un muscle.
Des variations importantes de température.
La déshydratation
Un apportinsuffisant en chloruredesodium. (NaCl)
Conseils & Traitements
Les crampes dues à la chaleur ou à la déshydratation, peuvent être évitées ou neutralisées la plupart du temps par un rééquilibrage de l'équilibre osmotique, c'est-à-dire en buvant de l’eau salée (une demi-cuillère à café par litre de chloruredesodium (NaCl), le seldecuisine commun).
Les crampes musculaires peuvent être évitées par de simplesgestes :
s'échauffer avant de pratiquer l'exercice physique
bien s'hydrater avant la pratique
4) Les élongations
Définition & Causes
L'élongation se manifeste par des micro-déchirures au sein des fibres musculaires.
Une sollicitationexcessive du muscle qui a travaillé en limited'étirement, c'est-à-dire que le muscle a dépassé ses possibilités normales d'élasticité.
Cet étirementanormal de la fibre musculaire provoque une réactioninflammatoire (douleur), mais pas de rupturede lafibre elle-même, à la différence du claquage.
Les muscles lesplustouchés chez les sportifs sont la cuisse et le mollet.
Le principal signe d'une élongation est une douleur musculaire brutale mais modérée, au niveau de la jambe dans 95% des cas, au cours d'une activité physique, ou parfois immédiatement aprèsl'effort. La douleurdisparaît généralement pendant le repos pour revenir au cours de l’exercice.
On peut remarquer l'absenced'ecchymose visible, le muscle n'est pas gonflé et il est plus oumoinsdur et sensible au toucher.
La douleur est ressentie lors de la contractiondu muscle, à l'étirement et à la palpation.
Il sera tout de même conseillé de faire vérifier la blessure auprès d’un médecin qui vérifiera alors s'il n'y a pas de claquage ou une lésion de type entorse ou tendinite. Si nécessaire, il fera faire une échographie afin de s'assurer qu'il n'y a pasd'hématomeintramusculaire.
Conseils & Traitements
Pour traiter une élongation il faut :
appliquer de la glace, le plus vite possible sur la partie douloureuse, puis enappliquer sur la blessure 30 minutesmatin et soir pendant 3 jours
consulter rapidement un médecin pour déterminerla gravité de la blessure.
se reposer pendant une durée d'au moins 10 à 15 jours.
Faire des exercices précis : par exemple s’allonger la jambe en l’air contre un mur.
Les complications possibles sont la rupturemusculairepartielle (claquages, déchirures), voire totale (rupture musculaire). Nous traiterons ces complications ci-après.
L'élongation est un avertissement et permet de comprendre que des erreurs sont commises, que ce soit au niveau de l’échauffement – qui doit être réalisé avec attention afin de bien préparer l’ensemble des muscles à l’effort plus ou moins intensif à venir – ou encore au niveau de l’entraînement, qui doit être régulier avec à chaque fois un effortprogressif, mais aussi boire de l’eauavant, pendant et aprèsl’effort.
Il ne faut pas oublier les « règles » fondamentales du sportif à savoir adapter son activitésportive à son âge, et éviter la pratique en cas de fatigue.
En respectant tout cela, on peut éviter une élongation mais aussi un autre accidentmusculaire qui pourrait être grave.
5) Les déchirures musculaires
Définition & Causes
Une déchirure musculaire, également appelée claquage se manifeste par une rupture de continuité des fibres musculaires composant le muscle.
Comme les fibres d'un tissu, elles se déchirent lors d'une sollicitation trop importante et brusque.
Elle survient la plupart du temps pendant un effortphysiqueintense, elle provoque une douleurforte et par la même occasion une immobilisation.
Un hématome plus ou moins important peut se former suite à celle-ci.
La déchirure musculaire va provoquer :
un craquement, un claquement pendant l'effort
une douleur vive et intense
une immobilisationbrutale, un arrêtimmédiat de l'effort. La personne concernée ne pourra alors pas utiliser le muscle ou la zoneatteinte.
l'apparition d'un hématome au niveau de la zone de déchirure.
Diagnostic
Le diagnostic est assez facile à établir : l'effort physique intense est arrêté suite à la déchirure musculaire et l'examenclinique permet de mettre en évidence la douleur et l'impossibilité ou la difficulté à utiliser le muscleatteint.
Le diagnostic peut être confirmé par une échographie de la zone ou unscanner si besoin, mais c’est la plupart du temps inutile.
Conseils & Traitement
Le traitement de la déchirure musculaire sera le suivant :
un repos de plusieurs semaines avec arrêttotal des activitésphysiques
des séances de rééducation après guérison du muscle afin de recommencer à utiliser celui-ci en douceur.
Une fois que le médecin a donné son accord, l'activitésportive pourra être reprise.
Mais pour les athlètes de haut niveau, la reprise devra être progressive et demandera plus de temps, avant de reprendre la compétition de manière plus intensive.
Là aussi, le meilleurmoyend’éviter ce genre de lésiongrave est de s’échauffer correctement avant l’activité physique, pour bien préparer le muscle à l’effort qu’il va fournir.
Mais il faut aussi maintenir une hygiènede vieoptimale au quotidien : avoir une alimentationéquilibrée, se reposer suffisamment, s’hydrater correctement.
Il faudra aussi songer à s’étirer de manière systématique après l’effort car cela permet de décontracter les muscles, qui seront ainsi bien préparés pour les séancesfutures.
6) Les ruptures musculaires
Définition & Causes
La rupturemusculaire est la lésion musculaire la plus grave, plus grave encore que le claquage, puisque dans ce cas, le muscle est totalement rompu dans le sens de la largeur, les deuxmorceaux de muscles forment alors des boules sous la peau, avec un grand vide au milieu. Elle provoque une incapacité totale du muscle à fonctionner.
-
La douleur est trèsviolente, trèsbrutale, elle survient au cours d’un effort durant lequel le muscle a été mis brusquement sous fortetension.
- Les deux morceaux de muscles forment une bouledure et douloureuse sous la peau, laissant un creuxvisible et palpable entre elles.
L’importance de la douleur entraîne l’arrêtimmédiat de l’effort, c’est une pointe précisément localisée, elle se fait ressentir pendantl’effort (type accélération).
Une fois que les muscles ont refroidi on pourra ressentir une douleur semblable à un engourdissement du membre en question.
La douleur est perçue à la contraction, à l’étirement mais aussi à la palpation du muscle.
Il existe plusieurs causes aux rupturesmusculaires :
Une contraction trop forte sur un muscle nonéchauffé
Un coupviolent sur le muscle avec un objetdur (crampons, coup de genou)
Une mauvaisehygiène du sportif : élongations, déchiruresmalsoignées, mauvaisehydratation (qui entraîne la diminution de la souplessemusculaire).
Conseils & Traitements
Le diagnostic est établi par le médecin, normalement l’échographie n’est pas nécessaire, mais peut l’être dans certains cas. Il existe différents traitements pour la rupturemusculaire:
Prendre des anti-inflammatoires et/ou des antalgiques
Utilisation de glace et spraysréfrigérants à appliquer sur la blessure
Compression par bandages serrés puis desserrés petit à petit.
Une rééducation après guérison de la rupture est indispensable, et aucuneactivitésportive ne pourra être envisagée pendant une périodede 3 à 6 mois.
Interventionchirurgicale dans le but de consolider le muscle rompu, cette option n’est envisageable que dans certains cas, pour de graveslésions musculaires.
Ici aussi, le moyen d’éviter ce genre de lésiontrèsgrave, qui pourrait même compromettrel’avenirfonctionnel du muscle touché, est de bien s’échauffer (un muscle froid est un muscle fragile), de bien s’hydrater, et d’adapter l’effort en fonction de son âge et de ses possibilités, et surtout de s’étirer après l’effort pour assouplir le muscle et ainsi améliorer son élasticité pour lui permettre de lutter contre les blessures.
7) Les entorses
Définition & Causes
L'entorse est une lésiontraumatique qui touche une articulation. Elle est responsable d'un étirement ou d'une rupturedesligaments.
Un mouvementbrutal ou un traumatisme en est la cause. Il existe deuxtypesd'entorses :
l'entorse dite bénigne que l’on appellera alors foulure avec les ligamentsdistendus mais sansrupture
l'entorse dite grave avec ligamentsrompus ou arrachés.
Les causes de l’entorse sont l'entraînementexcessif et la pratique de sports qui exposent particulièrement les articulations.
Plutôt douloureuse, elle guérit assez rapidement à condition que le traitement donné soit biensuivi.
Les plus fréquentes touchent la cheville, mais aussi les poignets, les doigts et les genoux.
Une entorselégère ou modérée (bénigne) se manifeste par :
une articulationtraumatiséedouloureuse
une difficulté à bougerl'articulation
un gonflement (œdème) localisé qui peut être immédiat ou qui peut parfois apparaitre parfois plusieurs heuresaprès le traumatisme
un hématome, assez rarement
L'entorsegrave entraîne les symptômes suivants :
une douleurviolenteimmédiate au moment du traumatisme
l'impossibilité de bougerl'articulation sans douleur
un hématome, souvent
un œdèmelocalisé apparaissant immédiatementaprèsl'entorse
Le diagnostic se résume à l’examenclinique par le médecin, mais il faudra parfois avoir recours à la radiographie, qui permet de confirmerl’existence de l’entorse, mais aussi d’en déterminer la gravité.
L’examenclinique étant la plupart du temps suffisant, cela suffit pour déterminer avec précision quel ligament est atteint.
La radiographie, elle, peut s’avérer intéressante pour confirmer en cas de doutel'absence de lésionosseuse, mais ne permet absolument pas de repérer une élongation ou une rupture des ligaments, car les rayonsX ne permettentpas de les montrer.
Conseils & Traitements
Il est impératif de mettre au reposl’articulation touchée.
Le traitementmédical est adapté en fonction du typed'entorse dont il s’agit, de sa gravité, mais aussi de sa localisation. Cela peut être :
une dispense de sport, et l’obligation de solliciter le moinspossible l'articulation touchée
la mise en place d'un strapping, qui va permettre alors de protéger les ligamentstouchés
une immobilisation par une attelle ou un plâtre
très rarement une interventionchirurgicale, en cas d'entorsegrave
une rééducationprogressive jusqu'à récupérationcomplète.
Les entorses peuvent être évitées par des gestessimples qui concernent alors tous les types de public, que l’individu soit sportifou non, ou qu’il soit un enfant, un adulte ou une personne âgée.
Ces gestessimples sont les mêmes que ceux énoncés précédemment, c’est-à-dire un échauffementsystématique avant l’effort, une hydratationrégulière, mais aussi l’utilisation de chaussuresadaptées aux types de sol sur lesquels l’effort devra s’effectuer, permettant ainsi de minimiser les chocsreçus, notamment dans le cas d’une entorse à la cheville.
8) Les fractures
Définition & Diagnostic
Radiographie d'une fracture ouverte de la jambe gauche
Une fracture est une lésion par rupture d’un os.
Elle survient notamment lors d’un choc ou d’une chute, la douleur est brusque et localisée. Elle provoque une impossibilité de réaliser certains mouvements.
Il peut se former un œdème, une angulation du membre, c’est-à-dire une fractureavecdéplacement, ou un enfoncement, mais aussi un hématome.
Ces signes ne sont pas propres aux fractures et peuvent aussi indiquer la présence de problèmesarticulaires comme une entorse (vue précédemment) ou une luxation.
L’examenclinique permet d’observer un déplacement ou un enfoncement mais l’examenprincipal de la fracture est la radiographie, qui permet de visualiser clairement la présence d’une fracture.
Mais elle peut passeràcôté de certaines, principalement les fracturesrécentes et sansdéplacement, on aura alors recours à d’autres techniques comme la scintigraphie ou le scanner.
Cas particulier de la fracture de fatigue : Définition & Causes
Ici nous allons particulièrement nous intéresser aux fractures dites « de fatigue » qui sont dues au stress, et qui surviennent fréquemment chez les personnes se trouvant en excellenteconditionphysique.
Elles sont dites « incomplètes » car ne sont que de finesfissures d’un os.
Elles ont surtout lieu sur les ossupportant le poids du corps, c’est-à-dire les os des membresinférieurs : le tibia, le péroné, les métatarses.
Elles posent donc un problème lors de la phase de guérison puisqu’il faut arrêter de mettre du poids sur les os précédemment mentionnés, on a donc recours à des béquilles par exemple, afin d’éviter des chocs.
Ce type de fracture est causé par un stressrépété ou excessif, ne permettantpas ainsi aux ostéoblastes de réparer en temps voulu les dommages faits à l’os.
Les ostéoblastes sont situés à l’intérieur et à l’extérieur de l’os et sont présents dans le tissuosseux qui est en croissance ou en transformation, l’ossubissant toute sa vie des modifications.
Ils participent donc à la partieminérale de l’os, en concentrant le calcium et le phosphate, qui se lient entre eux afin de former l’hydroxyapatite de formulechimiqueCa10(PO4)6(OH)2, qui est le composantminéralprincipal des os.
Les ostéoblastes s’emmurent dans des couches de tissuosseux, et une fois emmurés ils sont alors appelésostéocytes.
L’osadapte sa structure en fonction des contraintes auxquelles il est soumis, on peut donc dire qu’il est constammentremodelé, et ceci grâce aux ostéocytes travaillant conjointement avec les ostéoclastes, qui eux ont la faculté de résorberl’os.
La fracturedefatigue survient donc sur un ossain, elle peut survenir à cause :
d’un entraînement trop intensif, effectué trop rapidement, sans échauffement, et sur une surfacedure comme du béton.
d’une grandefatiguemusculaire : les muscles et les osservantd’absorbeurs de chocs, si les muscles deviennent fatigués alors le choc est répercuté sur les os.
Conseils & Traitements
Le traitement de ce type de fracture est simple :
Du repos, le temps de guérison varie de 4 à 8 semaines.
Un arrêttotal de l’activitéphysique durant la phase de guérison.
On peut avoir recours à la stimulationélectromagnétique des os afin de les aider à se reformer.
Porter des semellesamortissantes afin de diminuer les vibrations lors de la récupération.
Dans des casgraves, la chirurgie peut être nécessaire, augmentant ainsi le temps de guérison à 6 mois.
Pour éviter ce genre de fracture, il faudra voir à diminuer son stress mais aussi à avoir recours à des supplémentsalimentaires de calcium et de vitamine D afin de permettre un meilleurdéveloppement des os.
9) Les tendinites
Définition & Causes
La tendinite est une inflammation du tendon. Les tendinites les plus fréquentestouchent :
Les tendons du poignet
Les tendons du coude
Les tendons des épaules
Le tendond’Achille (cheville)
Les tendons des biceps (bras)
Les tendons des genoux
Les causes de la tendinite peuvent être :
Le surmenage, par exemple un travailleur manuel, ou un travailleur à la chaîne
Les effortsintenses et répétés, par exemple un sportif ou un musicien
L’usure des tendons, c’est le cas notamment chez les personnes âgées
Certains médicaments, ayant pour effetsecondaire de fragiliser les tendons
La tendinite se manifeste le plus souvent par des douleurs vives lors de certains mouvements, mais aussi par une peau qui enfle et qui devient rouge à l’endroit de l’inflammation, de plus, une douleur peut être ressentie lors de la palpation de la zoneconcernée.
Diagnostic
Le diagnostic de la tendinite se fait par examenclinique, les signes précédemment énoncés sont relevés par le médecin.
Dans certains cas plutôt rares, une radiographie est pratiquée, mais l’inconvénient alors rencontré est que les rayons X ne permettentpas de visualiser les tendons, sauf s’ils sont calcifiés.
De même, si les douleurspersistent, une échographie peut être réalisée afin de déterminer si le patient n’est pas atteint d’une rupturetendineuse.
Conseils & Traitements
Le traitement de la tendinite nécessite le repos du tendon concerné et donc par la même occasion l’arrêt de la sollicitation du muscle en question.
De plus l’application de froid à l’endroit de l’inflammation permet de soulager le patient, de même que les anti-inflammatoires ou antalgiques.
La kinésithérapie peut aussi être envisagée, et une immobilisation par une attelle et des béquilles avant de se rendre aux soins permet d’éviter au tendonfragilisé des chocssupplémentaires mis aussi d’accélérer son rétablissement.
Il est conseillé pour éviter les tendinitesd’échaufferlongtemps les zones dites « à risques » que nous avons citées précédemment, avant de solliciter les tendons de manière plus intensive.
De plus, il est recommandé de s’étireraprèsl’effort mais aussi d’éviter les mouvements jugés troprépétitifs.
10) Les ruptures des ligaments
Définition & Causes
Les ligaments ont pour rôled’unir et de maintenir les os entre eux. Ce sont des bandes de tissutrèsrésistantes, mais peuélastiques.
Une rupturedesligaments a lieu :
lorsqu’un mouvementarticulairebrutal dépasse les limites de l’amplitude ce celle-ci, alors le ligament ne parvientpas à retenirl’articulation
lorsque le manqued’élasticité du ligament amène sa déchirure, voire sa rupture complète
Les rupturesdesligaments les plus fréquentes sont celles de la cheville mais aussi du genou, que l’on appelle alors rupture du ligamentcroiséantérieur et rupture du ligamentcroisépostérieur, ils sont essentiels à la stabilité du genou.
La rupturedesligaments est due à une fortesollicitation des ligaments, les différentes causes de cette blessure sont :
un mouvementarticulaireinvolontaireviolent, comme par exemple le pied qui se tord en glissant sur le trottoir.
un mouvementarticulairevolontaire, mais malconduit, par exemple une brusque prised’appui dans un sport nécessitant de nombreux changementsdedirection, c’est le cas par exemple du football, du basket-ball, du ski, du rugby…
un choc sur une articulationfragilisée par des entorsesantérieures
Lors du traumatisme, une trèsfortedouleur se manifeste, on ressent une sensation de craquement ou de déchirure. D’autres symptômes se manifestent alors :
une instabilité de l’articulation, le ligament jouant le rôle de stabilisateur de celle-ci
un hématome
Diagnostic
Il est conseillé de consulter un médecinimmédiatement après la blessure, car il faut établir le diagnosticrapidement afin d’éviter des complications.
Dans un premier temps, le médecin qui examine le patient doit procéder à un examen clinique, en observant avec attention la mobilité de l’articulationtouchée.
Par la suite il faudra réaliser des examensmédicauxcomplémentaires afin de confirmer le diagnostic et de déterminer la gravité de la blessure.
On aura alors recours à la radiographie, à l’IRM, à l’arthroscopie et, dans certains cas, à l’échographie.
Conseils & Traitements
Le traitement d'une rupturedesligaments dépend du patient et de la gravité de la blessure.
Il y a donc deuxfaçons de traiter une telle blessure, la première est l’interventionchirurgicale de réparation du ligament qui est recommandée dans le cas où le patient est jeune, que c’est un sportif de hautniveau ou alors dont le métier nécessite une bonneconditionphysique.
La deuxième façon de traiter la rupturedesligaments est valable pour les autrescas, le traitement se résume alors :
à la mise au repos durant 4 à 6 mois
à la prised’antalgiques et/ou d’anti-inflammatoires contre la douleur
à des séances de rééducationprogressives
La rupturedesligaments a des conséquences très lourdes pour l’individublessé, en effet le sportif de hautniveau par exemple se verra cesser toute activité durant de longsmois, dans les plusgravescas le sportif est dans l’obligation de mettre un terme à sa carrière.
Ce n’est donc pas une blessureanodine, seuls des exercicesciblés sont recommandés afin d’habituer les ligaments à certains chocs, ce sont des exercices de flexion et d’extension des membresinférieurs.
11) Les points de côté
Définition & Causes
Les pointsdecôtéssurviennent la plupart du temps àl’effort, il s’agit d’une douleurabdominaleapparaissant sur le côtéducorps, on ressent alors une pointe de douleur au niveau des côtes.
Ses causes sont assez méconnues, les principales hypothèses avancées à ce jour sont :
Une crampe musculaire au niveau du diaphragme qui est due à un défautd’oxygénationpendantl’effort
Une douleurdue au contact des organesabdominaux, qui sont le foie, l’estomac et la rate, sur les ligaments les liant au diaphragme
Des douleursmusculaires provoquées par la diminution de l’oxygénation des muscles par rapport au tubedigestifaprèslerepas. (action des capillaires sanguins)
La pression des gazissus de la fermentation dans le tubedigestif
Comment l'éviter ? Comment le faire passer ?
Un pointdecôté se manifeste surtout lorsd’unecourse, lorsque l’on respiremal, pour l’éviter, il faut contrôler sa respiration, trouver un rythmed’inspirations et d’expirations régulier, par exemple faire deux foulées, inspirer, faire deux foulées, expirer…etc…
Cela permetd’éviter non seulement les points de côté mais aussi les crampes et autres sensationsd’essoufflements.
Le moyen de faire passer le pointdecôté est de respirer plus lentement, en gonflant le thorax et en relâchantlepluspossiblelebasduventre.
En appliquant ces méthodes, le point de côtépasse au bout de quelques secondes, voire quelques minutes.
12) Insuffisance veineuse
Définition & Causes
L'insuffisanceveineuse se manifeste par un mauvaisretourveineux c’est-à-dire que le sang a des difficultés à repartir par exemple des jambesvers le cœur.
Le rôle des valvules des veines est d’empêcher le reflux au niveau des parties les plus éloignées du cœur mais elles perdent en efficacité.
Cette insuffisance des valvules couplée à l’augmentation de la pression de sang au niveau des vaisseauxsanguins entraîne alors une stagnation du sang au niveau des membresinférieurs, ce qui provoque des douleurs.
La plupart des individusconcernés par l’insuffisanceveineuse sont les femmes, mais les hommes ne sont pas pour autant épargnés.
Ce sont des problèmes de plus en plus fréquents et qui s’accroissent avec l’âge.
L’insuffisance veineuse se manifeste de plusieurs façons :
Une sensation de « jambes lourdes » apparaissant surtout en fin de journée.
Des œdèmes aux jambes surtout au niveau des chevilles et des mollets
Mais il peut s’avérer que certaines insuffisancesveineuses ne présentent aucunsymptôme.
Diagnostic
Le diagnostic effectué par le médecin est orienté par un interrogatoire précis du patient.
De plus, le médecin peut passer à l’examen clinique, en inspectant les jambes afin de rechercher des varices éventuelles et en testant la tonicité des veines.
On peut aussi avoir recours à l’écho-doppler veineux, principalexamenmédical permettant de diagnostiquer une insuffisance veineuse.
Cet examen utilise la technique de l’échographie, en se munissant d’une sonde émettant des ultrasons, associée à un examen doppler permettant d’étudier les flux sanguins.
Conseils & Traitements
Les traitements de l'insuffisanceveineuse sont les suivants :
Il est conseillé de porter des bas de contention (image ci-contre)
On peut procéder à des drainages lymphatiques de manière régulière afin de lutter contre les œdèmes et la sensation de jambes lourdes
Dans certains cas on peut réaliser un traitement par sclérothérapie, qui consiste à injecter un produit qui va permettrel’apparition d’un caillot dans la veinedéfectueuse
Pour éviterl’insuffisance veineuse il est conseillé de :
Pratiquer une activité sportive dite « douce », par exemple du vélo, de la marche…
Suréleverpendant la nuit les membres inférieurs
Arrêter de croiser les jambes lorsque l’on se trouve en positionassise
Eviterl'expositionsystématique à la chaleur, en arrêtant par exemple le chauffage au sol…
Nous allons maintenant nous attarder sur les différents moyens de traiter et de mettre en évidence la plupart des aspects négatifs des conséquences de la pratique d'une activité physique que nous avons énoncé précédemment.
La kinésithérapie signifie le traitement par le mouvement.
Elle permet de rendre au corps une fonction qui s’était altérée par exemple grâce à la rééducation, par des massages et des exercices précis.
Elle agit à la fois au niveaumusculaire mais aussi au niveauarticulaire.
La masso-kinésithérapie, c’est-à-dire la thérapie de la gestuellehumaine, est le massage, dans le but de parvenir à solliciter des tissus que ce soit des muscles ou des tendons du patient par différentestechniquesmanuelles.
La kinésithérapie peut utiliser les ultrasons pour soulager les douleurs articulaires
La kinésithérapie utilise différents moyens physiques comme par exemple :
la chaleur, comme par exemple la thermothérapie pour les douleurs dorsales
des courants électriques, par le biais de l’électrothérapie, qui consiste à appliquer un courantélectrique de faibleintensité par exemple dans le but de dilater les vaisseauxsanguins, dans le cas de problèmes de circulationsanguine ou encore dans le but de stimuler les neurones et les fibres musculaires pour que le corps puisse lutter contre les douleurs, dans les cas des maladiesarticulaires ou musculaires
des ultrasons comme par exemple un générateur qui permet grâce à la chaleur créée par de hautes fréquences, de diminuer les douleurs, de favoriser la circulation, ou de rendre des articulations moins raides, voir image ci-contre
des infrarouges, comme par exemple les lampes chauffantes infrarouges qui permettent de transmettre de la chaleur par rayonnement afin de favoriser la circulation sanguine et de soulager les douleurs articulaires
Cette profession permet la rééducation de quasimenttouteslesmaladies, notamment les pathologies liées à la pratique de l’activitéphysique.
14) L'ostéopathie
L’ostéopathie est une méthode de soinsnon conventionnelle basée sur le traitement et la prévention de beaucoup de troublesfonctionnels.
C’est une technique qui utilise la manipulationmanuelle des os, des muscles et des articulations afin de préparer ou de traiter différents troublesmusculo-squelettiques et les douleurs qui les accompagnent.
Ce sont surtout les sportifsprofessionnels qui s’intéressent à cette technique, car elle a de nombreux avantages, permettant d’avoir une actionpréventive sur tout troubleà venir, de traiter certains déséquilibres afin d’éviter toute blessure qui pourrait s’y apparenter.
Elle permet aussi au sportif d’être suivi par un membre du personnelmédical et donc de soulager les douleursressenties, et ainsi améliorer ses performances.
Un sportif a donc tout à gagner en consultant ce type de thérapeuteavant une compétition étant donné qu’il va pouvoir lui ajuster les différentesstructures, lui permettre d’augmenterl’amplitude de ses mouvements mais aussi de fluidifier ses gestes.
15) La radiographie
La radiographie est un examen qui utilise les rayons X. Le principe consiste à afficher sur un filmradiographique les différences de densitéd’unorgane, ainsi, le film sera plus ou moinsnoirci selon l’organeétudié.
Les os, eux, apparaîtront blancs, les tissus mous seront dans différents tons de gris et l’air sera noir.
Lors de la réalisation de l’examen on observera qu’il y a l’appareil de radiographie, composé d’un bras muni d’un tube à rayons X et d’une plaquecontenant le film.
Le personnelmédical sera séparé du reste de la pièce par le biais d’une vitre plombée protectrice où il pourra utiliser le pupitre de commande.
C’est un manipulateurradio ou un radiologue qui fait passer cet examen, c’est un examentrès rapide qui ne dure que quelques minutes.
Il s’agit de se placer entre le tube à rayons X et la plaque contenant le film radiographique.
Ainsi, plusieurs clichés seront réalisés dans différentes positions, mais le plus souventde face et de profil.
Les résultats de cet examen seront donnés dans un premier temps par le radiologue qui transmettra son compte rendu directement au médecin traitant, qui pourra ainsi donner la conduite à adopter à son patient.
Ainsi, des radiographies de l’ensemble du corps peuvent être réalisées, car elles permettentl’étude du squelette, des articulations, des poumons, de l’abdomen ainsi que des seins.
Elles sont très utiles pour le médecin traitant car elles lui permettentd’établir un diagnosticprécis pour ainsi prodiguer le traitement adapté.
C’est un examentotalement indolore qui ne nécessite aucune préparation préalable, il n’y a pas besoin d’être à jeun.
Les risques sont assez faibles, du fait des très faibles doses de rayons X utilisées, mais il sera tout de même recommandé de prendre des précautions dans le cas d’une femme enceinte.
16) L'échographie
L’échographie est un examenmédical qui permet l’étude de beaucoupd’organes comme par exemple le thyroïde, les ganglions, le foie, la rate, le pancréas, la vessie, les organes génitaux ainsi que les vaisseaux (artères, veines ; voir échographie doppler), les ligaments et le coeur.
Le principe de l’échographie est d’appliquer une sonderessemblant à un stylo contre la peauau-dessus de l’organe que l’on veut étudier. Cette sonde émet des ultrasons qui traversent les tissus avant de lui être renvoyé sous formed’écho.
Ce signal est recueilli puis analysé par un système informatique qui permet la transcription d’une image sur un écran vidéo.
L’appareil d’échographie s’appelle un échographe, il est composé de quatreéléments :
Lasonde, qui est donc reliée à cet appareil par un câble.
Lesystème informatique, qui reçoit les données de la sonde
L’écran vidéo, où sont visionnées les images en direct
Le panneau de commande, doté de plusieurs touches et applications.
Echographie de l'abdomen
C’est un médecinéchographiste qui pratiquecet examen, durant lequel le patient se retrouve allongé sur unecouchette, la plupartdu temps sur le dos, un gel froid est alors appliqué sur la peau du patient afin d’améliorer le contact avec la sonde.
Celle-ci sera déplacée sur la région à examiner. C’est un examen qui dure 10 à 30 minutes, le médecincommentera les imagestranscritesdirectement au patient, puis le compterendu de l’examen sera envoyé au médecintraitant.
C’est donc un examenplutôtrapide et totalementindolore, il coûteenviron46 €, ne nécessite aucunepréparationparticulière sauf dans certainscas où il faudra être à jeun (c’est le cas de l’échographie abdominale notamment), ou encore avoir la vessie pleine (échographie du petit bassin).
Les risques sont quasimentinexistants, car les ultrasons sont sans danger.
17) Le scanner
Voici par exemple un scanner du cerveau
Le scanner permet d’analyser le cerveau mais aussi la cagethoracique, l’abdomen ou encore les os. Il recherche des anomalies qui n’auraient pas pu être repérées sur une radiographienormale ou sur une échographie.
Le scanner appelé aussi tomodensitométrie est un examenutilisant les rayons X. Il s’agit de réaliser des images en coupesfines du corps de l’individu.
A la différence de la radiographie, le tube à rayons X ici utilisé n’est pas fixe, mais tourne autour du corps du patient, guidé par un système informatique qui permettra par la suite d’obtenir des images qui serontimprimées sur un film dans le but d’être étudiées.
Dans la majorité des cas, on utilisera un produitdecontraste à base d’iode pour améliorer la qualité de ces images.
Lors de l’examen on remarquera :
La machine, composée d’un anneau à l’intérieurduquel se trouve le tubeà rayons X et d’une couchette sur laquelle le patient sera allongé.
Le pupitre de commandeséparé de la pièce par une vitreplombée, où se trouvera le personnelmédical.
C’est un examen qui a l’avantage de donner des informationstrèsprécises, que l’on pourra découper en tranches ou bien reconstruire en troisdimensions.
C’est un médecinspécialiste en radiologie qui pratique cet examen, durant lequel le patient est donc allongésur le dos sur la couchette, puis l’on injectera le produit de contraste avant de réaliser les clichésquelquesinstantsplus tard.
Cet examen dure 15 à 30 minutes environ, les résultats sont donnés par le radiologue qui enverra le compterendudirectement au médecintraitant.
Il s’agit d’un examenrapide et indolore, qui ne nécessite aucune préparationparticulière, sauf dans le cas d’un scannerabdominal où là aussi il faudra être à jeun, et dans le cas du scanner du petit bassin où il faudra avoir la vessie pleine.
Les risques de cet examen sont minimisés, du fait des très faibles doses de rayons Xutilisées, il faudra tout de même prendre des précautions dans le cas des femmes enceintes.
18) L'IRM
L’IRM ou Imagerie par RésonanceMagnétiqueétudie de manière précise de nombreuxorganes comme le cerveau, la colonne vertébrale ainsi que les tissus mous.
IRM de la colonne vertébrale
L’IRM s’avère trèsutile lorsqu’une analysepointilleuse est nécessaire et que certaineslésions ne sont pas visibles sur les radiographiesnormales ou sur l’échographie ou le scanner.
Elle permet de faire des images en coupes dans différentsplans afin de reconstruire en 3D la zoneanalysée.
Elle utilise un champmagnétique, c’est-à-dire un aimant ainsi que des ondesradio. Il est nécessaire de préciserqu’aucuneradiationionisante n’est émise.
Le principe de cet examen est de réaliser des imagesprécises du corpshumain, ceci est possible grâce aux nombreuxatomesd’hydrogène que le corpscontient.
Lorsqu’ils sont placés dans un champmagnétiquepuissant, ces atomesd’hydrogènes’orientent dans la mêmedirection et sont alors excités par des ondesradio durant une trèscourtepériode, ils sont mis en résonance.
Lorsque l’on arrive au terme de cette stimulation, les atomes sont en mesure de restituerl’énergieaccumulée, tout en produisant un signal qui va alors être enregistré et traité sous forme d’image par le biais d’un système informatique.
Si l’on est amené à réaliser cet examen on remarquera la présence d’une machinecomposée d’un tunnelformé d’un aimant à l’intérieur duquel le litd’examen va entrer ainsi d’un certainnombred’antennescorrespondant à la zoneàétudier.
On trouvera de même un pupitre de commande, où le personnelmédical sera séparé de cette machine par le biais d’une vitre protectrice.
Cet examen est réalisé par un médecinspécialiste en radiologie, il peut durer entre 30 minutes et une heure en fonction de l’organe à étudier. C’est donc un examenrelativementlong.
Les résultats sont donnés par le radiologue qui transmettra par la suite le compte rendu de l’examen au médecintraitant.
C’est un examentotalementindolore mais plutôt long et assez désagréable à cause du bruitrépétitif à l’intérieur de l’appareil.
Les risques sont quasimentinexistants car le champmagnétique est sans danger.
Il faudra tout de même êtrevigilant et ne pas porterd’élémentmétallique tel un stimulateurcardiaque ou autre car cela s’avèreraitdangereux.
Ces techniques d’imagerie médicale servent à diagnostiquer des pathologies, elles sont couramment utilisées dans le sport, dans le cas d’une blessure, on aura recours à ces techniques de mise en évidence de la blessure.